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Générations sans Tabac

    

Retour sur l'année 2023 pour l'endurance internationale à la Ligue: Louna Schuiten au top, les autres également!

Louna Schuiten et Sabah du Courtisot au Championnat d'Europe Senior d'Ermelo 7-09-2023 @Equifans

La saison européenne d'endurance ne bénéficie désormais que de 5 petites semaines d'interruption : les dernières CEI 2023 se sont déroulées au Portugal à la mi-décembre (Evora), alors que les premières de 2024 prendront place dans le sud de l'Espagne (Badajoz), le 20 janvier.

La trêve de Noël-Nouvel An constitue donc le parfait momentum pour dresser un bilan de la saison écoulée, via les prestations de nos internationaux, même si les rankings définitifs 2023 publiés par la Fédération Equestre Internationale (FEI) ne seront connus que dans une dizaine de jours. Ceux arrêtés au 30 novembre peuvent servir de référence : malgré la participation de plusieurs de nos représentants aux épreuves de Santa Susana, début décembre, les conséquences sur ces challenges de régularité apparaîtront mineurs.
 
En 2023, les cavalières et cavaliers d'endurance, affiliés en Belgique, ayant participé à des épreuves de 100 kms et plus, sur les divers continents, ont été 50, une augmentation de 17% par rapport à 2022. Parmi eux, 35 relevaient de la Ligue Équestre Wallonie Bruxelles, soit 70% des Belges. Ces 50 cavaliers ont réalisé 218 départs, dont 180 dans le chef des LEWB (83%) et 38 dans celui de PaardenSport Vlaanderen (17%). Ce nombre de départs constitue une progression au niveau belge de 5%, due à une augmentation de quasi 10% du côté de notre Ligue, tandis que les collègues de PaardenSport Vlaanderen (PSV) sont en recul de 12%.
 
Nos internationaux affichent une moyenne de 4,36 sorties au cours de la saison : 5,14 pour les représentants LEWB, contre 2,54 chez les membres Paardensport Vlaanderen (où un cavalier, Bastijns Peter, y réalise à lui seul 30% des départs).
 
Le pourcentage des réussites belges est conforme à la moyenne mondiale (il avoisine les 60%), tandis que les podiums sont en croissance de 11% : 35 en 2022 pour 39 en 2023 (29 LEWB, 10 Paardensport Vlaanderen), avec 20 victoires à la clé (17 LEWB, 3 Paardensport Vlaanderen).
 
Les principales pourvoyeuses, de victoires, toutes LEWB, sont Lara Lemaire (2), Zoé Snoeck (2), Elisabeth Hardy (2), Karin Boulanger (3) et Louna Schuiten (3).
 
Cette dernière réalise, en outre, une excellente saison puisqu'elle se classe 15ème (meilleure Belge) sur le Championnat du Monde, à Abou Dhabi, en février, et 6ème (meilleure Belge) sur le Championnat d'Europe, à Ermelo, en septembre (les 2 fois, avec l'incroyable Sabah du Courtisot, 17 ans et meilleurs temps de récupération en Hollande).
 
En toute logique, Louna Schuiten se classe dès lors aux avant-postes du ranking FEI des athlètes seniors, où elle figure en 6ème position (2.279 classés, dont 39 Belges). Outre Louna, le Top 10 de nos compatriotes y figurant sont en 2/ Elisabeth Hardy (25), en 3/ Peter Bastijns (66), en 4/ Clémentine Truffet (142), en 5/ Karin Boulanger (155), en 6/ Bruno Nerincx (187), en 7/ Steve Peignat (199), en 8/ Nicolas Willems (299), en 9/ Romane Yernaux (368), et en 10/ Freddy Meurrens (369). Soit 8 LEWB, pour 2 Paardensport Vlaanderen. Notons que la cavalière française (originaire de Béthune, une voisine), résidente espagnole, Julia Montagne, remporte ce ranking (Numéro 1 Mondiale !), pour la 3ème année consécutive. Chapeau !
 
Sur le ranking des athlètes juniors, remporté, lui, pour la deuxième année consécutive, parmi 470 classés, par une Française, au patronyme trahissant des origines bien de chez nous, Léa Vandekerckhove, on retrouve 8 jeunes Belges (6 LEWB, 2 Paardensport Vlaanderen), dont le trio le plus en vue est composé de, respectivement, Zoé Snoeck (48), Lara Lemaire (103) et Clara Darmstaedter (121). Toutes trois LEWB.
 
Un bilan général somme toute positif en ce qui concerne les individualités (surtout pour notre LEWB), mais qui, au rayon des sélections nationales (incapables de se classer sur les championnats 2022 et 2023), nécessite de gros efforts à consentir (à nouveau, surtout pour notre LEWB, principale pourvoyeuse de talents) si la Belgique veut retrouver le niveau qui fut le sien entre 2000 et 2021. Au travail !