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Equitation de Travail

L’équitation de travail : entre dressage et maniabilité

Equitation de Travail @Antoine d'Otreppe - Studio Prairie

Equitation de Travail @Antoine d'Otreppe - Studio Prairie

 

L’équitation de travail, cette discipline aux multiples facettes qui allie dressage et exécution d’efforts spécifiques séduit un nombre croissant de cavaliers en Belgique. De quoi s’agit-il ?

Connaissez-vous déjà l’équitation de travail ? Il s’agit d’une discipline qui permet d’aborder plusieurs compétences équestres au sein desquelles le couple cavalier-cheval évolue en harmonie.

Issue du travail de conduite des troupeaux, l’équitation de travail est pratiquée dans de nombreux pays qui entretiennent chacun leur savoir-faire et leurs traditions. Cependant, si cette discipline est faite de diversité, elle a été soigneusement codifiée pour se décliner désormais en 4 épreuves : le dressage, la maniabilité, la vélocité et le tri du bétail.

Élégance et maîtrise du cheval

L’objectif de la discipline est de mettre en évidence les capacités du cavalier et du cheval à effectuer avec calme, précision, style et régularité, une série de difficultés qui peuvent être rencontrées durant le travail. Le passage d’un pont, l’ouverture d’un portail, le saut d’un obstacle, le maniement d’une garrocha (longue perche qui permet de trier le bétail), le contournement d’obstacles, l’exécution d’un slalom ou d’un reculer dans un passage étroit… sont autant de situations auxquelles vous pouvez être confronté. C’est cette variété d’« efforts » (c’est comme cela que l’on nomme les différentes difficultés) qui rend l’équitation de travail à la fois technique et ludique.

Bien entendu, réaliser tout cela parfaitement demande de la préparation et un bon travail de dressage au préalable. Mais rassurez-vous, en équitation de travail, il y a plusieurs niveaux et si l’objectif final est de travailler au galop à une seule main, ceux-ci sont adaptés afin que chaque cavalier et chaque cheval puisse évoluer et s’entrainer en fonction de ses capacités. Aussi, s’initier à l’équitation de travail ne requiert pas énormément de matériel. Quelques barres d’obstacles et chandeliers, une corde, des cônes, quelques petits ballots de paille, l’un ou l’autre tonneau… font parfaitement l’affaire pour s’y mettre.

De l’entrainement aux concours

Aujourd’hui, l’équitation de travail est largement promue par la Fédération internationale de Tourisme équestre (FITE) et la World Association for Working Equitation (WAWE) qui gère les compétitions internationales, telles que le Championnat d’Europe ou le Championnat du Monde.

En Belgique, en saison, des concours sont proposés sur tout le territoire et un championnat est organisé chaque année. Comme, nous ne disposons pas vraiment de troupeaux de bétail léger à trier, les compétitions reposent sur 3 épreuves généralement déroulées dans la même journée :

  • Le dressage qui a lieu sur une piste de 40x20m sur laquelle le cavalier doit dérouler une reprise avec des mouvements imposés aux 3 allures.
  • La maniabilité qui comprend de 8 à 16 efforts pour lesquels technicité et allures sont adaptées en fonction des niveaux. Une reconnaissance de parcours a lieu avant l’épreuve.
  • La vélocité qui consiste à reproduire le parcours le plus rapidement possible sans faire d’erreur. Le chrono faisant foi. C’est généralement cette épreuve qui attire le plus de public en bord de piste, car c’est la plus impressionnante.

Si vous n’y avez pas encore goûté, l’association ETAP s’occupe de promouvoir l’Équitation de Travail en Wallonie et à Bruxelles, mais également dans le reste du pays. Cela vous offre de nombreuses occasions de vous y essayer lors de séances d’entrainement coachées ou de concours.

Pour plus de renseignements, les documents, les reprises, règlement et calendrier 2024 des événements se trouvent sur le site internet d’ETAP.