Le mardi 2 mai, Madame Valérie Glatigny, Ministre des Sports de la Fédération Wallonie-Bruxelles, est venue découvrir le Centre Fédéral d’Entrainement de Gesves. Accompagnée du médaillé de bronze aux JO de Tokyo 2021 et vice-champion du monde 2022, Jérôme Guéry, la Ministre a été guidée par deux élèves de l’école accompagnés de leur responsable.
La visite commençait par la partie élevage de l’Ecole Provinciale d’Elevage et d’Equitation de Gesves. La Ministre a pu découvrir le centre équin où les élèves pratiquent la récolte de semence de l’étalon (Phelius de Sainte-Hermelle) et également rencontrer Rihanna, une pouliche alezane née cette année.
« Les étalons sont choisis en fonction de leur mental. Pour l’école, nous choisissons des étalons calmes pour faire de bons chevaux d’école et pour que les prélèvements réalisés par les élèves soient plus sécurisés », explique l’un des élèves à Madame la Ministre.
Ensuite, la visite guidée continue dans le manège de l’école pour finir aux abords de la grande piste extérieure où une masterclass orchestrée par Albert Voorn (ancien athlète olympique) était organisée pour les Equicadets (programme de détection des jeunes talents de la LEWB). Pendant cette matinée, le Président de la Ligue Equestre Wallonie-Bruxelles, Monsieur Eugène Mathy, a pu revenir sur le rôle économique du secteur équestre en Wallonie. Que ce soit au niveau de l’élevage, de l’agriculture ou encore de la compétition, le milieu équin tient une place importante dans l’économie du pays. Rien qu’en Wallonie, la filière équine a un impact économique supérieur à 1 milliard d’euros. Le président a également énoncé les brillants classements de nos sportifs de haut niveau dans les rankings mondiaux.
Ensuite, Jérôme Guéry est revenu sur son parcours dans l’enceinte de l’école d’équitation de Gesves et a également parlé de son programme pour la préparation des Jeux de Paris 2024.
C’était également l’occasion de rappeler l’importance de la labélisation des clubs et de la formation des moniteurs diplômés Adeps. Plusieurs moniteurs responsables de club étaient présents pour recevoir leurs nouvelles plaques de labels (produites par Schmitz). Sans réel encadrement, on ne peut pas atteindre le plus haut niveau. Dans ce but, la LEWB a notamment lancé en juin dernier la campagne « J’peux pas, j’ai poney » qui incite les cavaliers à passer leurs brevets dans des clubs labélisés avec des moniteurs diplômés Adeps.
Dans un milieu en constante évolution, le directeur de la Ligue Equestre Wallonie-Bruxelles, Marcel Nejszaten, met l’accent sur le bien-être des chevaux. La connaissance et l’application des 5 libertés fondamentales (absence de faim et de soif, absence d’inconfort, Absence de douleur, de blessures et de maladies, liberté d’expression d’un comportement normal, absence de peur et de détresse) sont primordiales pour le respect de l’animal qui est au centre de notre discipline : le cheval.
Dans cette optique, un code de conduite pour les 3 disciplines olympiques a déjà été réalisé par la LEWB ainsi que l’ajout d’un code éthique dans les différents règlements.
Une matinée sous le signe de l’évolution de nos pratiques équestres et résultats sportifs.
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