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Générations sans Tabac

    

Pistes de réflexion pour le processus de « reprise du sport dans les Centres Équestres »

Ces pistes de réflexion ont été développées par Mme Vermeulen en collaboration avec la commission pédagogique de la LEWB. Si vous souhaitez en discuter, n’hésitez pas à nous écrire à commission.pedagogique@lewb.be et nous reprendrons contact avec vous. Cliquez ICI pour les télécharger en format PDF.

Quand ? C’est LA grande question, pour une reprise avec leçons particulières, locations de chevaux pour des promenades, reprise de leçons en petits ou grands groupes. Que faire des stages ? des passages de brevets ? des concours régionaux, communautaires, nationaux et internationaux ?

  1. Condition physique et mentale des chevaux : Chacun devra cartographier ses chevaux et poneys en pensant à l’âge, au travail en cours avant le confinement ; au travail durant le confinement (celui-ci a-t-il été : léger, normal ou inexistant ?), l’adaptation de la nourriture (passage d’une nourriture en granulé au box à de l’herbe en prairie et vice-versa), la capacité de récupération dès la remise au travail, à qui donner tel cheval pour quel type de leçon (débutant, moyen, confirmé), l’état émotionnel de chaque équidé.
  2. Questionnaire pour prendre le « pouls émotionnel » des élèves ainsi que des parents.

Exemple : Comment as-tu vécu cette période ? Quelles émotions positives te viennent à l’esprit, idem négatives. Qu’est-ce que tu penses pouvoir y faire ? As-tu besoin d’aide, veux-tu en parler ? Quelles sont tes attentes ? Tu te sens prêt à repartir de là où tu étais ? Idem pour les parents à (parler aussi du budget) le niveau de stress.

À qui ? La situation de la catégorie d’âge sera différente selon les niveaux. Notre questionnement devra être différent pour des enfants ou adultes débutants, moyens et confirmés. Ils n’auront pas les mêmes envies ni les mêmes attentes selon le désir d’apprentissage, motivation, énergie de mise en route et leurs peurs qui peuvent être liées au cheval mais aussi au Covid19.

  1. Nous sommes importants aussi dans cette situation inédite. Comment avons-nous traversé cette période mentalement et physiquement ? Sommes-nous prêts ? Sommes-nous fatigués ? Des Warriors ? Des résignés ? Stressés ? Etc… Avons-nous toutes nos ressources pour redémarrer ? Notre personnel, les aidants, les bénévoles sont-ils là pour aider à faire tourner la boutique ? Comment ressent-on nos chevaux ? Quelle est la communication que l’on a mise en place ?

 

Pour qui ? La mise en condition physique de nos cavaliers dépendra : de leur l’âge, de leur vélocité, de leur souplesse (physique mais aussi mentale), de la nature de nos cours. Cela dépend du confort que nous mettrons dans la leçon et de leur disponibilité à mouiller leur maillot - ou pas !  Cela dépendra aussi de leurs attentes et de l’attente des parents. Certains projettent leurs désirs…

Comment ? L’impact financier est et sera le « nerf de la guerre ».

  1. L’impact direct : c’est le manque de revenus partiel ou TOTAL durant la période de confinement. Un cheval ne se range pas dans un placard ou un coffre. Les frais continuent, sans grands changements. Quels sont les moyens, quels sont les solutions ? Nous ne sommes pas assis sur un petit coussin doré. Chacun aura sa réalité. Certaines ressources pourront être activées, ou un allègement mis en place. Nous devrons aller à l’essentiel. Les comptables pourront peut-être nous aider à mettre un plan financier en place.
  2. L’impact financier indirect : Les gens seront impactés financièrement aussi. Certains vivent des moments difficiles et remettre leur enfant à cheval n’entre peut-être pas ou plus dans leurs priorités. Ce qui veut dire que nous n’allons pas retrouver la totalité des athlètes dans les leçons ou dans les stages. Certains ne voudront pas remettre leur enfant dans un groupe de peur de la contagion. Comme nous ne savons pas comment ni quand nous pourrons refaire des stages, nous ne pouvons pas faire de projection pour un agenda de stages. Certains ont déjà programmé leurs congés de juillet et août, nos stages ne rentrent peut-être plus dans ces plans.

Quoi ? De tout ceci, chacun doit y coller sa propre réalité. Chacun pourra y ajouter ses propres certitudes ou incertitudes. Faire un inventaire, c’est déjà y voir les opportunités et les faiblesses. Pour ensuite chercher et trouver des solutions. Voir l’avenir et garder le cap. Et puis surtout partager et communiquer, un plan d’action clairement défini sera votre atout, avec vos clients (ils sont votre source de revenus), pour vous et ceux qui vous sont chers.

Beaucoup de questions, peu de certitudes. On sait juste que nous sommes des Warriors, nous donnons cours par tous les temps, ne comptant pas nos heures, ne ménageant pas nos efforts. On a tous ce lien commun : notre passion pour les chevaux et les gens !!! Alors haut les cœurs : on va y arriver !!!