Parcours équestre
Nathan Budd a commencé à monter à l’âge de 6 ans, après que ses parents l’aient emmené à la journée portes ouvertes d’un poney-club voisin. Après quelques années d’apprentissage là-bas, il s’est initié aux concours en montant chez Gaëtan Stalpaert. Ensuite, son arrivée à l’âge de 16 ans chez Pedro Veniss a scellé son destin de cavalier. « J’ai toujours rêvé secrètement de faire du haut niveau mais je savais que c’était un milieu difficile et que je partais de loin, même si ma famille et mes amis m’ont toujours soutenu », confie Nathan Budd. « Après ma rencontre avec Pedro, je ne me suis plus trop posé de questions. C’est une personne très juste et humaine, qui m’a montré une autre dimension du sport. »
Une fois ses études terminées, Nathan Budd s’est donc immédiatement lancé comme cavalier professionnel et a eu l’opportunité d’être directement engagé par Pedro Veniss et Herik Duran, de l’élevage des Rosiers. Il a également un peu travaillé chez les Van Paesschen et, comme Pedro Veniss, Constant reste une personne spéciale à ses yeux. Aujourd’hui, en dehors de quelques chevaux de propriétaires, Nathan Budd travaille essentiellement pour le Haras des Rosiers d’Herik Duran. « J’ai beaucoup de chance car il met beaucoup de chevaux à ma disposition et me donne l’opportunité de faire de nombreux concours. Il m’a fait confiance depuis le début, m’a donné les moyens d’évoluer et nous avons des liens bien plus forts qu’une simple relation propriétaire/cavalier. »
Chevaux
Nathan Budd a actuellement comme cheval de tête Balder van de Katelijnkouter, un hongre de 16 ans. « Herik Duran m’a laissé le monter alors que j’avais peu d’expérience et c’est ce cheval qui m’a permis de passer des épreuves du mètre 20 à des Grands prix à 1m60 », raconte le cavalier. « C’est mon cheval de cœur. »
Parmi ses montures plus expérimentées, Nathan Budd compte aussi Cadix des Rosiers, une jument de 9 ans qu’il a pris le temps de former et qui commence à s’illustrer sur 1m50. On peut également citer Varesco des Rosiers, hongre de 8 ans qui terminait septième il y a peu dans la finale des jeunes chevaux à Valkenswaard. « Dans les plus jeunes, j’ai également Cashpaid J&F, un étalon de 6 ans qui est d’après moi très prometteur. J’ai un bon feeling sur son dos, il a énormément de respect et de moyens. »
Nathan Budd ne monte pas que des chevaux dans les plus grosses épreuves, mais forme aussi les plus jeunes. « Je suis arrivé au Haras des Rosiers pour cela et j’essaye de consacrer du temps à ces chevaux. Comme mon propriétaire élève beaucoup et très bien, c’est stimulant car il y a toujours de jeunes chevaux qui arrivent et évoluent pour prendre la relève des plus âgés. »
Palmarès
Actuellement, Nathan Budd participe à de nombreuses épreuves internationales pour jeunes chevaux, mais également à quelques CSI 2 et 3 étoiles. Son plus beau souvenir de compétition reste jusqu’à présent sa victoire dans l’épreuve des Talents au Saut Hermès. « C’est un des plus gros concours auxquels j’ai pu participé, on m’a donné la chance d’y aller et Balder a répondu présent donc c’était fabuleux. » En plus de ses différents classements en internationaux cette saison, Nathan Budd retient également son expérience au CSIO de Lisbonne, où il a terminé huitième d’une épreuve aux côtés des meilleurs cavaliers mondiaux et où il servait de réserviste à l’équipe belge. « Même si je n’ai pas participé à la Coupe des nations, c’était une expérience très forte d’être aux côtés des cavaliers de l’équipe. J’ai beaucoup appris. »
Objectifs
Cette saison, Nathan Budd souhaiterait prendre part au championnat de Belgique senior à Lanaken et y réaliser le meilleur résultat possible. « Ce serait un bon aboutissement avec Balder », confie-t-il.
Pour 2018, les objectifs du cavalier se concentrent surtout sur les Coupes des nations de division 2, pour lesquelles il espère décrocher quelques sélections. « Monter pour mon pays me motive, me donne envie de faire ce sport », confie-t-il. « De plus, j’aimerais acquérir un peu d’expérience à ce niveau. »
Enfin, à plus long terme, le cavalier désire continuer à former ses chevaux pour peut-être avoir l’occasion dans quelques années de prendre part à l’un ou l’autre CSI 5*. « Il faut rester sur terre, je sais que ce n’est pas facile », tempère Nathan Budd. « Toutefois je travaille pour arriver le plus loin possible et mon propriétaire me suit et me pousse dans cette direction. »