Parcours équestre
Gaëtan Stalpaert est issu d’une famille où les chevaux ont toujours été présents. Il les a côtoyé dans la ferme de son grand-père, puis au sein de l’écurie et l’élevage de ses parents à Bornival. « Comme beaucoup, j’ai commencé à monter vers l’âge de 5 ans », raconte-t-il. « Quelques années plus tard, j’ai débuté les compétitions poneys en évoluant jusqu’au niveau national. J’ai poursuivi en scolaires où j’ai remporté deux fois la Coupe de Belgique puis, faute de cheval adéquat, je n’ai pas su continuer en juniors. » La carrière équestre de Gaëtan Stalpaert ne s’est pas arrêtée pour autant et, dès l’âge de 18 ans, le jeune homme s’est mis à voyager pour se former. « J’ai notamment travaillé aux Etats-Unis et ces diverses expériences m’ont permis de confirmer que je voulais vraiment travailler dans les chevaux », confie le cavalier. A son retour en Belgique, Gaëtan Stalpaert s’est donc mis à développer des activités de commerce et de travail des chevaux. Il a aussi beaucoup investi dans l’amélioration des infrastructures familiales à Bornival, qu’il a rachetées à ses parents il y a quelques années. Les écuries Equistal qu’il gère avec l’aide de sa compagne Lara Harus et de ses parents rassemblent aujourd’hui différentes activités dont des pensions, un poney club, de l’élevage et bien sûr un pôle compétition et commerce.
Chevaux
L’écurie de concours de Gaëtan Stalpaert compte en moyenne une vingtaine de chevaux qui sont au travail et/ou destinés au commerce. Certains sont nés et élevés sur place comme par exemple Don Darco de Bornival Z, un étalon de 8 ans obtenu par un croisement entre Darco et Air Lane Z, une poulinière achetée à l’éleveur Luc Henry. Le cheval a déjà fait parler de lui en ce début de saison 2018 en remportant le Grand prix du Classic Tour de Gesves et en terminant troisième dans le Petit tour à Marbais. Il a aussi décroché plusieurs classements chez les jeunes chevaux l’année dernière.
En général, Gaëtan Stalpaert met en route de jeunes montures, les fait évoluer si possible jusqu’aux Grands prix 2* puis ceux-ci sont vendus. Les chevaux restent donc un temps limité dans ses écuries, ce qui n’empêche pas le cavalier d’être marqué par certains. « Le plus important a sans doute été Inschalla, car c’était un cheval familial que mon frère a aussi monté. Il m’a véritablement tiré vers le haut et c’est lui qui m’a permis de remporter deux fois la Coupe de Belgique en scolaires. »
Palmarès
Gaëtan Stalpaert n’a pas encore de très grosse victoire à son actif, mais il se distingue plutôt par la régularité de ses résultats dans les épreuves belges et internationales. Le cavalier a engrangé de beaux classements et victoires en 2017 dans les épreuves Gold et le Classic Tour Sellerie Gilbert, et ce avec plusieurs chevaux dont Ensor van het Moleneind et Urlu.
En fonction des chevaux qu’il possède dans son écurie, Gaëtan Stalpaert participe en moyenne à un CSI 1 ou 2* par mois et fait évoluer chaque année quelques montures jusqu’en Grand prix. A Mons l’an dernier, il a notamment décroché des 4e place dans des épreuves à 1m30/35 ou encore une victoire chez les jeunes chevaux. Il a aussi terminé à plusieurs reprises sur le podium aux CSI 1 et 2* de Palaiseau. Très terre-à-terre, le cavalier mise avant tout sur le travail pour réussir et faire évoluer ses chevaux, mais il reste conscient que l’équitation n’est pas une science exacte. « Il faut aussi avoir un peu de chance… et savoir la provoquer si nécessaire ! »
Objectifs
Ces dernières années, Gaëtan Stalpaert a surtout travaillé à l’amélioration de ses infrastructures et au développement d’activités équestres stables et viables, notamment en vendant ses montures. « Je n’ai pas l’ambition de concourir en 5* mais à terme, j’aimerais pouvoir garder deux ou trois bons chevaux pour être plus compétitif et me faire plaisir », confie-t-il. En 2018, le cavalier espère finir la saison en Grand prix 2* avec Don Darco et deux autres chevaux de 9 ans qui sont encore un peu verts. En parallèle, il continuera bien sûr à former ses plus jeunes montures pour qu’elles aussi accèdent à de plus grosses épreuves par la suite.