Jumping

Parcours équestre

Chez les Bavier, l’équitation est une histoire de famille ! Luc et Christel, les parents de Maureen, étaient en effet tous deux cavaliers d’obstacles. Le père a même tenu durant quelques temps une écurie alors que la mère a évolué jusqu’à des compétitions nationales du mètre 35 et coache aujourd’hui sa fille. C’est donc tout naturellement que Maureen a commencé l’équitation à l’âge de 8 ans, puis rapidement les concours. La jeune fille n’a pas tardé à se faire un nom au sein du groupement GHO, où elle a remporté d’innombrables victoires tout comme son frère Logan. Ce dernier s’est désormais éloigné du monde équestre alors que Maureen, quant à elle, consacre tout son temps aux chevaux. Après ses journées à l’école des Métiers du Cheval de Ghlin où elle est élève, elle retrouve les écuries familiales à Baudour pour travailler ses chevaux. Quant aux week-ends, ils sont rythmés par le travail aux écuries et les compétitions.

Chevaux

Maureen Bavier possède cinq chevaux et monte en plus trois à quatre équidés appartenant à des connaissances ou à l’élevage familial du Bavrou. « Je ne monte juste pas les chevaux de commerce car je suis très proche de chacune de mes montures et je m’y attache… », confie la jeune fille. « J’ai d’ailleurs encore à la maison les poneys avec qui je tournais étant plus jeune. »

Parmi ses montures actuelles, Maureen Bavier compte notamment Joli Môme de l’Isle, son cheval de tête. « Il tournait avant avec Florent Nicaise et je l’ai récupéré quand il avait 15 ans. C’est donc un cheval d’expérience qui m’a permis d’évoluer sur la hauteur (ndlr : jusqu’aux Grands prix 1m40). Il m’a beaucoup appris, c’est un vrai guerrier. Malheureusement il va sur ses 21 ans et même s’il est encore en forme, il en est à ses dernières saisons. »

Maureen Bavier prépare donc la relève avec notamment  Bijoe van Pottelberg et Baibo du Miclot, qui tournent actuellement sur 130 et 120 cm. Comme il est très coûteux d’acheter des chevaux pour les plus grosses épreuves, la jeune fille forme des jeunes, dont plusieurs produits de l’élevage familial. Il y a parmi eux Hamaretta du Bavrou et Golden Eyes du Bavrou, qui prennent respectivement 5 et 6 ans cette année. « Golden Eyes représente pour l’instant tous mes espoirs », explique Maureen Bavier. « Les progrès avec les jeunes sont très visibles mais ce n’est pas un travail toujours facile. Heureusement, je peux compter sur l’aide de Vanessa Casais qui monte aussi les produits de notre élevage. »

Palmarès

Il se passe rarement un concours sans que Maureen Bavier termine au moins sur le podium d’une épreuve !  Au fil de quelques années de compétition avec plusieurs chevaux, la jeune fille s’est ainsi constituée un palmarès particulièrement étoffé dans les épreuves régionales puis en C2. Son année 2017 a principalement été marquée par sa 2^e place dans le challenge Classic Tour du mètre 30-35, sa 5^e position dans le championnat LEWB juniors ou encore sa victoire dans le championnat GHO en 110 cm. Maureen Bavier a également terminé 4^e de la Battle of champions à Bornival et a participé au championnat de Belgique interprovincial lors du Jumping de Malines. Elle a aussi accumulé quelques beaux résultats chez les jeunes chevaux, dont une 2^e place au challenge GHO des 4 ans. « Cela m’a permis de participer au championnat de Belgique des jeunes chevaux à Gesves avec Hamaretta », précise-t-elle. « C’était vraiment une belle expérience de monter dans un tel concours. »

Objectifs

Maureen Bavier n’envisage pas sa vie professionnelle autrement qu’au milieu des chevaux, mais ne sait pas encore exactement vers quelle voie elle se tournera après ses études. En attendant, elle construit plusieurs chevaux pour assurer la succession de Joli Môme dans les plus grosses épreuves, et espère pouvoir participer à quelques concours internationaux. En 2018, elle sortira également quelques jeunes chevaux dans le cycle classique national, ce qui sera une première pour elle. Son plus grand défi sera surtout de parvenir à combiner les différentes compétitions avec l’école et le travail aux écuries familiales ! 

Parcours équestre

Céline Denuit a mis le pied à l’étrier dès son plus jeune âge et a toujours su qu’elle voulait faire de sa passion son métier. C’est néanmoins à l’âge de jeune adulte qu’elle a commencé plus sérieusement les compétitions. Le déclencheur fut Katak, un ancien cheval de course qu’elle avait d’abord perdu de vue puis qui est devenu le sien quelques années plus tard. « Mon but était de pouvoir tourner sur des parcours du mètre 10, mais j’avais pris peur à cause de mauvaises expériences », raconte Céline Denuit. « Elodie Mesman, l’ancienne cavalière de Katak, m’a beaucoup aidée tout comme Nazaire Lefèvre, un ancien jockey chez qui j’étais installée. Lui et son épouse m'ont conduit partout au concours. » Bien encadrée, Céline Denuit a rapidement gravi les échelons et est passée d’épreuves sur 90 cm à des parcours du mètre 20. « Katak m’a vraiment permis de reprendre confiance », confie la cavalière. « Je ne suis pas sûre qu’avec un autre cheval j’aurais pu arriver à la même chose. Il donnait tout pour me faire plaisir. »

En parallèle de son mi-temps dans l’entreprise familiale, Céline Denuit a ensuite commencé à monter professionnellement, notamment pour Nelson Pessoa. Elle a également organisé en Belgique quelques stages avec le célèbre Pierre Durand. Après cela, elle a rejoint les écuries de commerce de Rodrigo Alexandre, où elle a continué à évoluer et a rencontré plusieurs montures marquantes.

Chevaux

Après de belles années en compétition avec Katak, Céline Denuit a décidé de mettre celui-ci à la retraite en 2015. Elle poursuit aujourd’hui sa carrière avec Chacco Blue, un hongre de 11 ans. « Je l’ai rencontré car il était dans les écuries de Rodrigo Alexandre et je détestais le monter, c’était ma punition quotidienne », se souvient la cavalière. « Rodrigo me disait pourtant que c’était un cheval fait pour moi et le temps lui a donné raison ! Nous avons tout repris depuis le début et aujourd’hui, c’est mon cheval. C’est avec lui que j’ai fait mes premières épreuves du mètre 40. »

Le piquet de Céline Denuit compte aussi Nina, une jeune jument de 4 ans que la cavalière a acheté au Portugal pour assurer la relève. « J’ai eu un bon feeling en l’essayant. Elle est intelligente, a une bonne tête et un bon équilibre. » Plus récemment, la cavalière a aussi récupéré Soyau d’Upen, un cheval qu’elle aime beaucoup. « Rodrigo l’avait repéré pour le commerce et j’ai eu un coup de cœur pour lui, c’est un peu un Katak numéro deux. Je l’ai monté cinq fois en concours jusque dans des Grands prix de 1m35, puis malheureusement pour moi il a été vendu. J’ai finalement pu le récupérer via une amie et si tout se passe bien, il épaulera Chacco dans les épreuves de 140 cm. »

A côté de ses propres chevaux, Céline Denuit monte également plusieurs chevaux de commerces à l’écurie et en compétition.

Palmarès

Céline Denuit a remporté de nombreuses épreuves régionales jusqu’au mètre 20 avec Katak. Encouragée par son amie Marie-Charlotte Dauzier et encadrée par Rodrigo Alexandre, la cavalière s’est essayée en 2017 à ses premiers concours internationaux. Elle a notamment participé aux CSI de Lamballe, Barbizon, Deauville, Knokke ou encore Villamoura et Mijas. Son palmarès avec Chacco Blue comporte notamment une 7e place dans le Grand prix 1* de Knokke, des 2e et 5e positions sur 1m40 à Mijas ou encore une 3e place sur 135 cm à Vilamoura. Elle s’est également classée à plusieurs reprises en épreuves internationales de 120 et 130 cm avec Touki de la Cense, une jument qui a quitté ses écuries. 

Objectifs

En plus de former sa jeune recrue Nina, Céline Denuit a pour objectif de continuer à tourner sur des épreuves de 140 cm avec Chacco Blue et Soyau d’Upen. Elle envisage de prendre part à quelques concours internationaux en 2018 et visera les qualifications pour les Grands prix 2*. La cavalière cherche aussi une écurie pour implanter définitivement ses activités.