Maureen Bavier
Prénom et nom : Maureen Bavier
Date de naissance : 29/08/1999
Installations sportives : Baudour (écuries familiales)
Parcours équestre
Chez les Bavier, l’équitation est une histoire de famille ! Luc et Christel, les parents de Maureen, étaient en effet tous deux cavaliers d’obstacles. Le père a même tenu durant quelques temps une écurie alors que la mère a évolué jusqu’à des compétitions nationales du mètre 35 et coache aujourd’hui sa fille. C’est donc tout naturellement que Maureen a commencé l’équitation à l’âge de 8 ans, puis rapidement les concours. La jeune fille n’a pas tardé à se faire un nom au sein du groupement GHO, où elle a remporté d’innombrables victoires tout comme son frère Logan. Ce dernier s’est désormais éloigné du monde équestre alors que Maureen, quant à elle, consacre tout son temps aux chevaux. Après ses journées à l’école des Métiers du Cheval de Ghlin où elle est élève, elle retrouve les écuries familiales à Baudour pour travailler ses chevaux. Quant aux week-ends, ils sont rythmés par le travail aux écuries et les compétitions.
Chevaux
Maureen Bavier possède cinq chevaux et monte en plus trois à quatre équidés appartenant à des connaissances ou à l’élevage familial du Bavrou. « Je ne monte juste pas les chevaux de commerce car je suis très proche de chacune de mes montures et je m’y attache… », confie la jeune fille. « J’ai d’ailleurs encore à la maison les poneys avec qui je tournais étant plus jeune. »
Parmi ses montures actuelles, Maureen Bavier compte notamment Joli Môme de l’Isle, son cheval de tête. « Il tournait avant avec Florent Nicaise et je l’ai récupéré quand il avait 15 ans. C’est donc un cheval d’expérience qui m’a permis d’évoluer sur la hauteur (ndlr : jusqu’aux Grands prix 1m40). Il m’a beaucoup appris, c’est un vrai guerrier. Malheureusement il va sur ses 21 ans et même s’il est encore en forme, il en est à ses dernières saisons. »
Maureen Bavier prépare donc la relève avec notamment Bijoe van Pottelberg et Baibo du Miclot, qui tournent actuellement sur 130 et 120 cm. Comme il est très coûteux d’acheter des chevaux pour les plus grosses épreuves, la jeune fille forme des jeunes, dont plusieurs produits de l’élevage familial. Il y a parmi eux Hamaretta du Bavrou et Golden Eyes du Bavrou, qui prennent respectivement 5 et 6 ans cette année. « Golden Eyes représente pour l’instant tous mes espoirs », explique Maureen Bavier. « Les progrès avec les jeunes sont très visibles mais ce n’est pas un travail toujours facile. Heureusement, je peux compter sur l’aide de Vanessa Casais qui monte aussi les produits de notre élevage. »
Palmarès
Il se passe rarement un concours sans que Maureen Bavier termine au moins sur le podium d’une épreuve ! Au fil de quelques années de compétition avec plusieurs chevaux, la jeune fille s’est ainsi constituée un palmarès particulièrement étoffé dans les épreuves régionales puis en C2. Son année 2017 a principalement été marquée par sa 2e place dans le challenge Classic Tour du mètre 30-35, sa 5e position dans le championnat LEWB juniors ou encore sa victoire dans le championnat GHO en 110 cm. Maureen Bavier a également terminé 4e de la Battle of champions à Bornival et a participé au championnat de Belgique interprovincial lors du Jumping de Malines. Elle a aussi accumulé quelques beaux résultats chez les jeunes chevaux, dont une 2e place au challenge GHO des 4 ans. « Cela m’a permis de participer au championnat de Belgique des jeunes chevaux à Gesves avec Hamaretta », précise-t-elle. « C’était vraiment une belle expérience de monter dans un tel concours. »
Objectifs
Maureen Bavier n’envisage pas sa vie professionnelle autrement qu’au milieu des chevaux, mais ne sait pas encore exactement vers quelle voie elle se tournera après ses études. En attendant, elle construit plusieurs chevaux pour assurer la succession de Joli Môme dans les plus grosses épreuves, et espère pouvoir participer à quelques concours internationaux. En 2018, elle sortira également quelques jeunes chevaux dans le cycle classique national, ce qui sera une première pour elle. Son plus grand défi sera surtout de parvenir à combiner les différentes compétitions avec l’école et le travail aux écuries familiales !