Bertrand Genin
Prénom et Nom : Bertrand Genin
Date de naissance : 26/09/1991
Installations sportives : Fontaine-l’Evêque
Parcours équestre
Bertrand Genin a grandi dans une famille équestre, mais il s’est seulement mis à l’équitation vers l’âge de 9-10 ans. Il a cependant pris très rapidement le chemin des concours à poney, évoluant jusqu’au niveau national et même international. « J’ai tout de suite aimé les concours et je me suis pris au jeu car j’ai l’esprit de compétition », confie Bertrand Genin.
Le jeune homme a également su très tôt qu’il voulait devenir cavalier professionnel. A 15 ans, il a donc quitté l’enseignement classique pour se former en alternance dans le milieu équestre. « François Bossu m’a accueilli durant cinq ans et m’a vraiment bien formé. Il m'a donné l’opportunité de monter des jeunes chevaux et de participer à de beaux concours. »
Fort de cette expérience, Bertrand Genin a ensuite pu se lancer à son compte en 2012, à l’âge de 21 ans. Il s’est installé dans les installations familiales de Fontaine-l’Evêque où il travaille désormais entouré de sa famille. Sa sœur gère en effet un poney club alors que son père élève un peu et sa mère monte pour son plaisir. « Ma famille m’a beaucoup aidé professionnellement, notamment en me permettant d’accéder à de bonnes installations pour travailler », souligne Bertrand Genin. « Je dois aussi énormément à mes propriétaires, car ils me suivent pour la plupart depuis le début et me font entièrement confiance. »
Chevaux
Bertrand Genin monte en moyenne 8 à 9 chevaux par jour et son écurie connaît pas mal de mouvements en fonction du commerce. Malgré cela, le cavalier se félicite aujourd’hui d’avoir essentiellement de bons chevaux qu’il aime monter. On retrouve parmi eux Espoir des Merisiers, un étalon de 9 ans qui tourne en Grands prix 2* et est en ce moment sa monture de tête. « Je l’ai en co-propriété depuis ses 3 ans avec Baudouin Decamps, un éleveur partenaire de longue date. Il m’a confié des poneys lorsque j’étais adolescent et désormais je monte plusieurs de ses chevaux, dont Espoir et Fétiche des Marronniers, qui débute doucement en Grands prix. Il me sponsorise aussi via son magasin d’équipements d’écurie Horse’s Line. »
Par le passé, la carrière de Bertrand Genin a aussi été marquée par des chevaux comme Unenative de Virton, qui l’a poussé en avant avec sa volonté de bien faire et ses capacités à sauter en Grands prix, ou encore Ardente Printannière, qui lui a offert la victoire dans le Grand prix 2* de Jardy en 2015 avant d’être vendue.
Hormis Espoir des Merisiers, Bertrand Genin ne possède pas de chevaux à lui. Son père a vendu la plupart des produits de son élevage mais lui a toutefois réservé une jument, Fidélis du Jolibois, qui prend 8 ans cette année. « Elle a besoin de temps pour se mettre en route, mais petit à petit elle se révèle et je pense qu’elle fera de très bonnes choses », se réjouit son cavalier.
Palmarès
De ses nombreux classements ou victoires à différents niveaux, Bertrand Genin retient notamment sa 1ere place dans le Grand prix 2* de Jardy, ou encore ses deux succès dans les Petits Grands prix d’Hardelot et St-Lo avec la même jument, Cléo van de Windeweg Z.
Il a aussi à son actif de belles performances chez les jeunes chevaux, notamment lors des championnats de Belgique à Gesves. Il s’est par exemple classé 2e et 3e du championnat des 7 ans en 2017 avec Ambre Platière et Cheston de la Pomme d'Or Z. Et en 2018, il a terminé 2e du championnat des 6 ans avec Erle, avec qui il a ensuite participé aux championnats du monde des jeunes chevaux à Lanaken. « Je la monte depuis ses 4 ans. Elle a énormément de potentiel mais aussi beaucoup de caractère, donc il a fallu du travail pour en arriver là ! »
Objectifs
Comme beaucoup de cavaliers, Bertrand Genin rêve de haut niveau. Mais il est très réaliste à ce sujet : « Le chemin est très long pour y parvenir, voire peut-être impossible car en Belgique il y a énormément de bons cavaliers. Si je parviens déjà à être compétitif au niveau 3* avec les chevaux que je forme, je serai très content. »
Tout en s’amusant et progressant avec ses chevaux de tête, Bertrand Genin pense en parallèle à la relève en préparant de jeunes chevaux avec ses propriétaires. Sa philosophie est de ne pas brûler les étapes et d’être à l’écoute de ses montures. « Ce sont les chevaux qui nous indiquent quand ils sont prêts. Avec Espoir par exemple, tout s’est fait naturellement et dans le calme. Grâce à ses moyens et ses qualités, il est désormais prêt pour les Grands prix 2 ou 3* mais je sais qu’il jour il va sans doute falloir le vendre. Je prépare donc de jeunes chevaux pour assurer la suite, mais aussi parce que j’aime réaliser ce travail de longue haleine en collaboration avec mes propriétaires. »
En dehors de ses activités de cavalier, Bertrand Genin coache aussi des jeunes cavaliers prometteurs comme Alice Oost ou Elodie Guillaume. Il se limite cependant à un petit nombre d'élèves afin de pouvoir les encadrer au mieux.