Antoine Goffin
Prénom et nom : Antoine Goffin
Date de naissance : 23/10/1999
Installations équestres : Mazy (écurie familiale)
Discipline : jumping
Parcours équestre
Antoine Goffin a grandi entouré de passionnés de chevaux. Il fait partie de la troisième génération de cavaliers de sa famille et ses parents (Serge et Yasmina) comme son parrain (Marc) sont particulièrement actifs dans le monde équestre. C’est donc à la maison qu’Antoine Goffin a fait ses premiers pas à poney vers l’âge de 4 ans. Sa famille n’a jamais cessé de l’entourer et de la coacher depuis lors, mais le cavalier a aussi appris aux côtés d’autres professeurs.
« Je me souviens avoir fait mon premier galop à la Chevalerie avec Audrey Franche », raconte-t-il. « Les quelques activités de poney club que mes parents avaient développées à la maison m’ont permis de monter avec d’autres cavaliers, et j’ai aussi suivi pas mal de stages à Equistal où je montais avec Gaëtan Stalpaert et son épouse. »
Antoine Goffin a effectué ses premiers concours hivernaux à Bornival, avec un poney nommé Polly. D’autres poneys et compétitions ont suivi jusqu’à ce qu’il passe à cheval vers l’âge de 10 ans. « J’avais déjà monté plusieurs chevaux de mon père et il m’a confié l’un d’entre eux, Dortmund, qui était particulièrement grand et avait sauté quelques grosses épreuves », se souvient Antoine. « Mon père a ensuite acheté d’autres chevaux pour moi, et j’ai aussi commencé à monter pour des propriétaires. »
Aujourd’hui âgé de 22 ans, Antoine Goffin est installé dans les écuries familiales à Mazy et poursuit des études de marketing. Ses projets professionnels ne sont pas encore complètement arrêtés, mais il n’envisage en tout cas pas d’arrêter de monter : « les chevaux sont la raison pour laquelle je me lève le matin », souligne-t-il.
Chevaux
Antoine Goffin a actuellement 5 montures dans ses écuries et en travaille quelques-unes pour un marchand ainsi qu’un ami. « Je suis continuellement à la recherche de nouveaux chevaux à monter et je reste ouvert à de nouvelles collaborations », précise-t-il toutefois.
En ce moment, son cheval de tête n’est autre que Tango du Tertre, un hongre de 14 ans avec qui il a déjà participé à plusieurs CSI. « Il avait fait le championnat du monde à Lanaken à 6 ans et je l’ai eu l’année suivante », raconte Antoine Goffin. « Mon papa l’avait remarqué et lors de l’essai, j’ai seulement effectué quelques sauts mais j’ai eu un coup de cœur. Lorsqu’il est arrivé à la maison, les choses se sont compliquées car il s’est avéré qu’il avait beaucoup de tempérament. Il a fallu du temps, de la patience et du travail pour que j’arrive tout simplement à sauter au paddock avec. Mon parrain a pris le relais à un moment et mon père a aussi beaucoup travaillé avec Tango en liberté. Bien qu’il soit délicat c’est un excellent cheval. Selon moi, il peut tout sauter. »
Antoine Goffin monte aussi plusieurs jeunes chevaux dont Ernesto Z, un 6 ans appartenant à Dayro
Arroyave. « J’admire beaucoup Dayro depuis plusieurs années, je le trouve incroyable et il me coache lorsqu’il en a l’occasion », commente le jeune cavalier. « C’est génial d’avoir un cheval ensemble donc je me donne à fond. Ernesto doit encore se déclencher mais j’ai beaucoup d’espoir en lui, je pense que c’est un futur crack. »
Par le passé, plusieurs chevaux ont aussi marqué la vie et la carrière de cavalier d’Antoine Goffin. Impossible par exemple de ne pas évoquer Fougère du Bois des Isnes, jument qui lui a offert de nombreux résultats et bons moments. « Malgré sa petite taille, elle m’a permis de faire mes premières épreuves sur 1m40, mes premiers CSI en amateurs et en 1*. Je me suis beaucoup amusé avec elle et c’est un peu la maman de l’écurie. Je l’ai en effet mise à la retraite et je l’ai fait pouliner pour la première fois cette année en collaboration avec ma meilleure amie. »
Antoine Goffin garde aussi de très bons souvenirs de Candis de Gesves, qui lui avait été confiée par le Cercle équestre de Gesves dirigé par Eugène Mathy. « C’est quelqu’un que j’apprécie donc c’était très agréable de monter en quelque sorte pour lui », explique le jeune cavalier. « On a débuté sur de petites épreuves pour finir sur 130-135 cm avant qu’elle soit vendue. »
Antoine Goffin a vu d’autres chevaux qu’il appréciait particulièrement quitter ses écuries, comme Bingo Z qui tourne désormais avec Dominique Joassin. « J’ai été très triste quand il a été vendu car c’était un jeune cheval que j’aimais beaucoup et que je trouvais très prometteur. »
Parmi les autres chevaux qui l’ont marqué, Antoine Goffin note aussi Easy Boy, cheval de son parrain qui lui a permis de participer à quelques grosses épreuves internationales 3 et 4*.
Palmarès
Antoine Goffin a déjà remporté plusieurs succès internationaux jusqu’en 1 et 2*, notamment avec Candis de Gesves et Fougère du Bois des Isnes. Mais à ce jour, sa plus belle victoire reste selon lui son titre de champion LEWB chez les seniors en 2018 avec Tango du Tertre. « C’était ma première année dans cette catégorie donc je ne partais pas favori ! », se souvient-il. « Il y avait en plus des cavaliers expérimentés comme Grégory Wathelet, Virginie Thonon, Dominique Joassin,… et mon cheval était compliqué. Je ne partais donc pas favori mais finalement j’ai enchaîné les sans-faute et j’ai tenu jusqu’au bout ! »
Antoine Goffin a aussi terminé sur le podium des championnats LEWB en scolaires et en juniors, catégorie dans laquelle il a décroché un titre de champion. En 2020, il a aussi remporté le Classic Tour Sellerie Gilbert et le Ranking Horse Time sur 1m40.
Objectifs
Antoine Goffin est actuellement en train de travailler pour être plus régulier et évoluer dans les épreuves. « J’aimerais refaire quelques beaux parcours en CSI et Grands Prix 2* comme il y a quelques années », explique-t-il. « J’ai un peu manqué d’occasions dernièrement à cause du Covid-19 et de quelques turbulences dans la vie mais on travaille avec Tango pour revenir à notre meilleur niveau. Quant aux jeunes chevaux, je continue à les faire évoluer mais sans brûler les étapes. J’essaye en effet d’être à l’écoute de mes montures, et je suis avec eux comme je suis avec les humains : j’aime respecter leur personnalité et ne pas brusquer les choses. »
A un peu plus long terme, Antoine Goffin souhaiterait être plus compétitif, voire évoluer à un niveau encore supérieur. « Jusqu’à présent je n’ai pas eu beaucoup de chevaux pour vraiment jouer le jeu sur 1m40-1m45, car souvent ils sont vendus lorsqu’ils arrivent à ce niveau », précise le jeune cavalier. « C’est notamment dans l’optique de pouvoir garder des chevaux comme ça que j’ai commencé l’élevage tout récemment. »
