Virginie Thonon
Prénom et nom : Virginie Thonon
Date de naissance : 30/08/1980
Installations sportives : région de Ath
Parcours équestre
Virginie Thonon a suivi un parcours équestre pas tout à fait commun ! Personne n’étant cavalier dans sa famille, elle a essayé pas mal de sports dans son enfance avant de trouver sa vraie passion. « Ma mère m’inscrivait à des stages l’été lorsqu’elle travaillait, mais rien ne m’a jamais vraiment plu jusqu’à ce que je découvre l’équitation à 10 ans », raconte la jeune femme. « J’ai alors continué à monter dans un manège en suivant simplement des leçons, puis j’ai commencé la compétition lorsque j’ai changé d’écurie à 15 ans. »
Avec pour première monture un pur-sang arabe, Virginie Thonon a rapidement accroché aux concours d’obstacles. Les années suivantes, elle a progressé, mis en route son poulain de 3 ans et monté quelques chevaux de propriétaires, sans jamais envisager d’en faire son métier. « J’ai débuté des études de vétérinaire mais cela ne me plaisait pas, donc j’ai arrêté et c’est à ce moment qu’un marchand m’a proposé de devenir cavalière pour lui. Je n’avais jamais prévu de devenir professionnelle mais j’ai accepté. »
Après cette expérience, Virginie Thonon a aussi monté pour Eric Lombard et François Mathy avant de s’installer pleinement à son compte près de Ath, où elle loue des écuries. Ses principales activités sont les concours et le commerce de chevaux, un domaine dans lequel son compagnon Manuel Casais l’épaule.
Chevaux
Virginie Thonon a dans ses écuries des chevaux confiés par des propriétaires et des montures qu’elle possède entièrement ou en partie. Ses deux chevaux de tête sont actuellement High Tech VY de Septon et Tristan Horta Z, avec qui elle participe aux Grands prix 3*. La cavalière peut aussi compter sur plusieurs chevaux de 8 ans prometteurs comme Falbert SB, Koquette ou encore CO 2 Z qui débutent dans les épreuves internationales 3*.
Dans le passé, sa carrière a surtout été marquée par Kosovo de Semilly, un cheval tout à fait particulier et qui est aujourd’hui retraité. « J’ai pu le monter durant onze ans grâce à la fidélité de son propriétaire Philippe Lemaire, et c’est ce cheval qui m’a lancée dans les grosses épreuves », raconte Virginie Thonon. « Il était très spécial car il ne rentrait pas du tout dans un système d’entraînement classique, il fallait par exemple faire beaucoup de promenades avec lui pour le relaxer. »
Performances
Ces derniers mois ont particulièrement bien réussi à Virginie Thonon, qui a enchaîné les performances en CSI 3*, a participé à quelques Coupes des nations et a décroché l’an dernier un deuxième titre de championne LEWB en senior. « Ce n’est pas une compétition internationale mais j’étais heureuse de la remporter une nouvelle fois, d’autant plus que je montais Kamara du Chabus, une jument qui n’avait que 7 ans. » Jusqu’à présent, le plus beau souvenir de concours de Virginie Thonon reste toutefois sa victoire dans le Grand prix 3* d’El Jadida en 2017. « C’était la première fois que je gagnais une telle épreuve et High Tech n’était dans mes écuries que depuis quelques mois. C’était une épreuve assez difficile, j’étais la seule cavalière à faire un double sans-faute et l’ambiance au Maroc était super sympa ! »
La cavalière a aussi bien sûr apprécié sa participation à la Coupe des nations d’Uggerhaine en 2018, à l’occasion de laquelle elle a terminé 3e avec ses coéquipiers.
Objectifs
De plus en plus performantes au niveau 3* ces derniers mois, Virginie Thonon ne compte pas s’arrêter en si bon chemin ! « Je suis compétitrice dans l’âme, et j’ai envie d’évoluer le plus loin possible », confirme-t-elle. « Cela commence à bien se passer en CSI 3* donc je voudrais progressivement continuer vers les 4*, voire qui sait les 5*. Je sais que ce n’est pas évident, il faut notamment de bonnes montures mais j’ai la chance que mes deux chevaux de tête ne soient pas à vendre. »