Raphaël Blavier
Raphaël Blavier
Date de naissance : 23/03/2004
Installations sportives : La Kalamine Mariembourg
Discipline : jumping
Parcours équestre
Ayant grandi dans un centre équestre, Raphaël Blavier n’a pas attendu longtemps avant de mettre le pied à l’étrier ! Sa maman Christel Georges gère en effet l’écurie La Kalamine à Mariembourg et a initié son fils aux joies de l’équitation dès l’âge de 2 ans. « Cet environnement est la meilleure chose qui me soit arrivée », estime Raphaël Blavier. La maman de celui-ci ne lui a pas seulement transmis sa passion pour l’équitation, mais aussi celle pour la compétition. « Ma mère montait et monte encore en concours d’obstacles quand elle a l’occasion, et j’ai suivi sa trace. J’ai commencé les hivernaux vers 5 ans à la maison, puis les officiels à poney vers 8 ans, après avoir réussi mon étrier d’or », raconte le jeune homme.
Depuis lors, Raphaël Blavier a gravi progressivement les échelons, jusqu’à participer à ses premiers internationaux en 2019 et à atteindre plus récemment les épreuves C2 sur 1m30. L’équitation est une passion qu’il exerce assidument en parallèle de ses études secondaires, et qu’il partage avec ses proches. Raphaël Blavier monte en effet toujours au centre équestre familial La Kalamine où il est désormais entouré par sa copine (elle aussi cavalière), sa grand-mère et bien sûr sa maman. Cette dernière l’aide au quotidien et ne manque jamais de l’accompagner en compétition.
Chevaux
Raphaël Blavier a débuté les concours avec Scharzy, un poney avec qui il a participé à quelques hivernaux puis à des compétitions officielles sur de petites hauteurs. Les choses sont ensuite devenues plus sérieuses grâce à Golden des Marronniers, un poney acheté et débourré par sa maman, Christel Georges. « Après cela elle l’a mis entre mes mains et on s’est très bien entendu. J’ai eu la chance qu’on évolue bien ensemble : grâce à lui j’ai fait pas mal de beaux résultats dans des épreuves du mètre et j’ai aussi tourné dans quelques épreuves sur 1m10. »
Raphaël Blavier a tourné en compétition avec Golden des Marronniers pendant quelques années, tout en effectuant en parallèle sa transition à cheval vers l’âge de 10-11 ans. « Ma maman m’a confié quelques-uns de ses chevaux de compétition pour me former, comme Nirvana de Giron. Elle avait tourné sur 1m125 avec ma maman et elle m’a permis de participer à mes premières épreuves sur 1m20, tout comme Berlioz de Laubert que nous avons acheté par la suite », raconte le cavalier. Raphaël Blavier a également beaucoup tourné dans les épreuves scolaires avec Tyson du Bouly, qui est désormais en pré-retraite et est principalement monté par des élèves du centre équestre familial.
En ce moment, le jeune cavalier compte 6 chevaux de concours dans ses écuries, lesquels appartiennent tous à la famille. Selon Raphaël Blavier, le fait d’être propriétaire de ses montures lui permet d’être plus serein : « J’aime créer une vraie symbiose avec mes chevaux et je suis très attaché à eux, donc je préfère pouvoir choisir quand leur dire au revoir si jamais je dois m’en séparer… »
On retrouve dans l’écurie du jeune homme quelques fidèles partenaires comme Bad Boy du Bouly (16 ans en 2023) et Don Juan du Bouly (14 ans en 2023) qu’il monte depuis plusieurs années. « Ma maman les avait achetés à Philippe Nicolas lorsque sa fille a arrêté de monter à cheval, car elle a pensait que ce seraient de bons chevaux de concours pour moi. Bad Boy est le cheval avec qui je m’amuse désormais en compétition. On a décroché quelques résultats et je peux vraiment jouer le jeu avec lui. Don Juan traverse quant à lui un petit creux car il s’est fait peur lorsqu’on a repris les épreuves après le Covid, donc je prends le temps de gentiment le remettre en route. »
Raphaël Blavier peut aussi compter depuis quelques mois sur Iquem de Vy, un cheval de 8 ans repéré par sa maman. « Il est de nature craintive et à l’œil, mais à l’obstacle il n’hésite pas ! », commente son cavalier. « Il a un bon coup de saut et galope vite. En ce moment il tourne sur des parcours 1m20 et je voudrais doucement le faire évoluer vers 1m30. » Agé lui aussi de 8 ans, Ochris des Bruyeres a quant à lui déjà sauté quelques tours sur 1m30 et Raphaël Blavier croit beaucoup en lui : « C’est un cheval que j’ai mis en route et j’en ai bavé pendant une petite année. Aujourd’hui il reste délicat mais ça se passe bien et j’ai beaucoup de chance de l’avoir car c’est un très bon cheval. »
Enfin, le piquet de Raphaël Blavier compte aussi deux jeunes chevaux de 5 ans (6 ans en 2023) pour préparer la relève. Montoya est arrivée dans la famille à l’âge de 3 ans et le jeune cavalier la forme depuis le début. Elle a déjà participé à quelques concours en 2022. Gasparo, quant à lui, débutera la compétition avec Raphaël Blavier en 2023 : « Je l’ai seulement depuis quelques mois, c’est un cheval proche de l’homme, assez classique et confiant à l’obstacle. C’est ma grand-mère qui me l’a offert pour m’aider à me lancer dans les jeunes chevaux. »
Raphaël Blavier se spécialise en effet petit à petit dans les jeunes chevaux, un créneau qui lui plait tout particulièrement : « Tous mes chevaux sont différents et m’apportent quelque chose mais j’ai vraiment accroché avec le travail des jeunes chevaux. Avec eux, on n’a pas droit à l’erreur donc cela m’oblige à être plus calme et concentré, à mettre davantage de galop à l’obstacle et finalement j’apprends beaucoup – y compris des choses qui m’aident avec mes chevaux plus âgés. »
Palmarès
Le palmarès de Raphaël Blavier compte de multiples victoires en concours régionaux avec ses différents chevaux, ainsi qu’un titre de champion LEWB chez les scolaires en 2017. En 2018, il a remporté la finale de la Coupe Cavalor à Liège et occupait les deux premières places de la Coupe de Wallonie scolaires à Libramont.
Particulièrement régulier, le jeune cavalier s’est aussi illustré plusieurs fois dans les challenges de la LEWB. En 2018, il a par exemple remporté le challenge scolaires du Classic Tour Sellerie Gilbert et terminé 2e de celui sur 1m10, alors que l’année suivante il s’est classé 3e de la saison chez les juniors. En 2021, il était à nouveau 3e chez les juniors dans le Tournoi des Espoirs HFI Kingsland. Il a pris sa revanche en 2022 en remportant ce Tournoi chez les juniors, mais aussi en terminant en tête du Ranking Horse Time sur 1m25. « La période Covid m’a pas mal ralenti au niveau des compétitions mais désormais les choses reviennent à la normale et je suis heureux des quelques résultats et victoires de 2022, qui se reflètent au niveau des challenges. Je suis aussi content d’avoir passé le cap du 1m30 avec mes chevaux plus âgés et d’avoir réalisé quelques beaux parcours avec les plus jeunes. »
Objectifs
En 2023, Raphaël Blavier souhaite continuer à évoluer sur 1m30-35 avec ses chevaux d’âge et effectuera sa dernière saison avec Bad Boy du Bouly, qui sera alors âgé de 16 ans. Il compte faire toute la saison du Classic Tour Sellerie Gilbert et jouer à nouveau le jeu du Ranking Horse Time. Il continuera aussi de former ses jeunes chevaux dans des épreuves adaptées au niveau régional, et peut-être dans le cycle classique. Le jeune cavalier espère aussi participer de nouveau à 1 ou 2 CSI si l’occasion se présente.
En parallèle, il poursuivra sa 6e secondaire en option électromécanique avant d’entamer une 7e année de gestion. Son rêve est toutefois de vivre de sa passion équestre : « Je suis la formation pour devenir moniteur Adeps et pouvoir donner quelques cours à l’écurie pour aider ma maman. J’aimerais aussi et surtout développer le travail et le commerce de jeunes chevaux tout en gardant si possible l’une ou l’autre monture pour tourner sur des épreuves du mètre 40 ou 50. »
